Assouplir le corps permet de relâcher les tensions de l’esprit. On peut donc établir un parallèle entre le physique et le mental et considérer que l’équilibre physique et psychique suppose une bonne flexibilité du corps et du cerveau.

En couplant une activité tels que stretching, Tai chi, Qi Qong, yoga avec des pauses méditatives régulières, on observera les effets bénéfiques tant physiques que psychologiques pour un meilleur équilibre général avec pour visée : se rassembler et s’unifier.

Nous pouvons donc travailler pour améliorer notre souplesse physique et morale. L’un ne va pas sans l’autre puisque les tensions dans le corps reflètent bien souvent les difficultés mentales auxquelles nous sommes confrontés.

1/ En nous appuyant sur certaines qualités-phares de la pleine conscience et enles appliquant dans notre quotidien :

• Lâcher-prise
• Acceptation
• Patience et confiance

– Lâcher-prise ou wu wei (non effort taoïste) : Aller « avec » le flux d’expériences et de changements que la vie nous offre continuellement, ainsi, épouser le mouvement et cultiver le lâcher-prise en s’en remettant à l’intelligence de la vie.

– Acceptation : avec l’acceptation comme alliée, et non pas la résignation, toute modification devient une opportunité et non un bouleversement ou une épreuve. Prendre de la hauteur et changer d’angle de vue nous offre potentiellement de nouvelles perspectives, un élargissement du point de vue sur les choses et donc, un assouplissement de ses certitudes.

Prière de la sérénité attribuée à Marc Aurèle : « Donnez moi la force de changer ce que je peux changer, le courage d’accepter ce que je ne peux changer et la sagesse de discerner la différence entre les deux ! ».

– Patience et confiance dans le processus à l’œuvre : Devenir plus souple demande de la patience et de la régularité physiquement et moralement. Elle demande concentration, force mentale et persévérance avant d’atteindre réellement la posture et l’état d’esprit qui nous apaiseront.

2/ En pratiquant le Yoga qui favorise la souplesse du corps et de l’esprit afin d’harmoniser l’ensemble de notre vie et qui génère un équilibre physique, mental et énergétique. Il existe différentes postures à reproduire aisément : assis sur une chaise, allongé sur le sol, debout, en tailleur. S’étirer et ralentir le mouvement en allant à 30 ou 50% de nos limites pour se centrer sur l’effet du mouvement et la respiration et non la performance. Rester quelques minutes dans une posture statique pour se focaliser sur l’air qui va et qui vient.

L’effet sur le cerveau sera une meilleure régulation du système sérotoninergique,de la production de noradrénaline et de dopamine et celle des endorphines p articipant à la joie, l’énergie et la bonne humeur en évacuant tensions et stress.

En bref, le point commun dans la pratique des étirements par le yoga et de la méditation de pleine conscience est que dans les deux cas, cela demande une réelle discipline. Nous n’avons pas à « aimer » ces pratiques d’emblée mais juste à les faire pour en récolter les bienfaits souvent « après-coup ».

En travaillant avec les tensions du corps et celles que la vie nous amène, nous allons peu à peu nous assouplir, accepter et trouver espace et ouverture pour mieux vivre avec et s’harmoniser.

Bibliographie :

Bouge ton cerveau de Dr Wendy Suzuki, Marabout

Yogas-sutras de Patanjali, espace libres.