Le renouveau que représente le printemps donne le désir de se tourner vers l’extérieur et vers la lumière. Avec la perspective de la pleine conscience, il ne s’agit pas de s’éparpiller ou de papillonner mais de puiser au coeur de soi-même pour s’ouvrir et peut être sentir alors quelque chose s’éveiller ou renaitre en écho avec la nature en cette saison.

En pratiquant la pleine conscience, nous entrons dans un état méditatif tout en nous reliant au moment présent. Cette attitude d’attention, de présence et de conscience vigilante est considérée comme la troisième forme de sagesse conduisant à la vision directe de la réalité ultime en toute chose, la sagesse obtenue par l’expérience personnelle et le développement de l’esprit. C’est l’étape nécessaire vers la libération de la souffrance et l’éveil.

Pour cela, quelques conseils : se connecter le plus possible à l’extérieur et à nos sens, mais aussi s’arrêter contempler, savourer. Et quand il nous est difficile de nous relier à des paysages de nature, n’hésitons pas à avoir recours aux souvenirs et à l’imaginaire. Pratiquer la marche, le yoga, tai chi et/ou qi qong, effectuer des exercices de respiration spécifiques et méditer le plus souvent possible. Vivre en pleine conscience en se reliant à l’instant présent, prêtant attention au corps, à ce que l’on mange et boit, à nos paroles et à nos actes, à autrui, cultivant la gratitude, les yeux grand ouverts sur soi-même et sur le monde.

Bibliographie :
3 minutes à méditer, Christophe André, Les Arènes
Le pouvoir du moment présent, Eckart Tolle, J’ai Lu
Le miracle de la pleine conscience, Thich Nhat Hanh, Poche