L’impact de l’alimentation sur l’environnement : Agir au quotidien

L’alimentation au quotidien et son impact dans l’environnement.

Nous mangeons plus « riche » qu’il y a 50 ans
Notre façon de manger affecte notre planète. Bien sûr, les consommateurs ne peuvent pas être seuls responsables, mais nous pouvons agir à notre échelle.

Emission à effet de serre

En effet, le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes. En France, l’agriculture génère 20% des émissions de gaz à effet de serre dû aux modes de production : des aliments jusqu’à leur consommation, notre modèle alimentaire contribue aussi au réchauffement de la planète… Nous pouvons tous, à notre niveau, agir pour préserver l’environnement car chaque petite action compte.


Notre alimentation évolue

Nous connaissons les conséquences de l’alimentation sur la santé mais qu’en est-il sur l’environnement ?

En moyenne, un Français gaspille 30 kg d’aliments chaque année (dont 7 kg de produits encore emballés). La surconsommation de viande a un impact considérable sur l’environnement car élever des animaux nécessite de produire les aliments pour les nourrir.
Pour mieux comprendre, voici un comparatif de ce que nos animaux produisent :
– 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27 kg de gaz à effet de serre
– 1kg de porc : 12,1 kg de gaz à effet de serre
– 1kg de dinde : 10,9 k de gaz à effet de serre
– 1kg de poulet : 6,9 kg de gaz à effet de serre

Pourquoi tant de GES ?
– C’est l’alimentation des bêtes qui émet le plus de GES, suivie par la « fermentation entérique » des ruminants (bovins, ovins, caprins, équins), c’est-à-dire leurs rots et flatulences.

Comment améliorer sa consommation ?
Plus diversifiée, notre alimentation contient aussi plus de graisses, de sucres et de protéines animales…
En tant que consommateur, nous jouons un rôle important :

• Choisir des produits locaux (moins de transport) et de saison (pour limiter l’usage de serre où la production dans des pays lointains)

• Opter si possible pour des produits issus de l’agriculture biologique ou portant un label de qualité

• Consommer des produits moins transformés, qui ont nécessité beaucoup d’énergie pour être produits, emballés, transportés, conservés…

Le régime flexitarien : la solution ?
Ni végétarien, ni carnivore, être flexitarien est un nouveau mode de consommation alimentaire qui consiste à manger moins de viande et à choisir des produits de saison plus qualitatifs. Ce mode d’alimentation permet de réduire progressivement la viande sans la supprimer totalement, d’augmenter les autres sources différentes de protéines végétales, d’augmenter les légumes, les oléagineux. En bref :

• Moins de viande (3 jours sans viande par semaine)

• Moins de poisson (2 repas max par semaine)

• Plus de légumes cultivés proches de chez nous et de saison
• Plus de légumineuses et de céréales

• Moins de produits transformés : on cuisine soi-même afin de s’assurer de ce que l’on met dans nos plats

Les astuces utiles

• Choisir les articles les moins emballés, ou avec des emballages réutilisables, et acheter en vrac quand vous le pouvez.

• Le vrac permet d’éviter le gâchis en achetant la bonne quantité.

• Préférer l’eau du robinet à celle en bouteille.

L’Eco-Score est un score écologique (écoscore) de A à E qui permet de comparer facilement l’impact des produits alimentaires sur l’environnement.

Pour chaque catégorie de produits, un score de référence est établi grâce aux données de la base environnementale Agribalyse conçue par l’ADEME et l’INRAE.

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